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Dans les archives...

Le village de La Cazotte

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1823

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2023

l'église

La décision de démolir l'ancienne église a été prise en 1857: "L'église actuelle de La Cazotte est non seulement insuffisante pour sa population de quatre cents âmes, mais encore elle est incommode et malsaine, surtout surtout la sacristie et le choeur qui sont enfouis dans la terre jusqu'à la hauteur d'un mètre vingt centimètres à certains endroits.  De plus la sacristie qui est entourée de maisons ne peut recevoir, par ces deux dispositions,  le jour que par une très petite lucarne. L'humidité y est si considérable qu'on ne peut rien y laisser. (...)"

Le jeu de quilles du 17e au 20e siècle

Comme dans toute la France rurale, la pratique du jeu de quilles en Aveyron trouve ses origines probablement au haut Moyen Age. Sa présence est attestée, plus tard, par une ordonnance de police qui à Rodez, en 1609, interdit tous les jeux publics "tant que le divin service se célèbre dans les églises de la présente ville les jours de dimanche et festes, permettant les autres jours les jeux de quilles et de paume comme licites sans escandales toutefois"*.

L’Aveyron est le berceau du jeu, ou plutôt des jeux de quilles, qui en comportait pas moins de 160 à la fin du XIXe.

Comme dans la plupart des départements limitrophes, le jeu à 9 quilles, à même la terre battue, était le plus pratiqué.

Les jeux à 9 quilles consistaient à abattre, à l’aide d’une boule, des quilles dressées en carré de 3 rangées de trois. Le jeu "à mettre" était parmi les plus répandus, c'est-à-dire que le meneur de jeu imposait des figures à réaliser, des quilles à abattre, des façons de lancer la boule, des distances de jeu etc.

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Avant la codification du jeu de quilles de huit par le docteur Joseph Ayrignac (1874-1951) en 1912, codification ayant permis l'organisation de concours, il existait de nombreuses variantes.

La quille joueuse que l’on projette avec la boule est appelée quilhon ou bilhon et la bona est la quille qu'il faut tomber impérativement dans certains cas de figure.

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* Exemples relevés aux Archives Départementales de la Haute-Garonne:

Le jeu de quilles n'a pas toujours été un jeu tranquille et convivial, et ces deux documents en attestent.

Le premier est un sac à procès, qui concerne un contentieux entre les sieurs Rouzet et Sanson survenu lors d'une partie de quilles à Figeac (46) en 1724. Le premier s'étant moqué de l'infirmité du second (il n'avait pas de main gauche), il est interdit de résidence à Figeac pendant 3 mois.

Le second document est une ordonnance de 1781 interdisant le jeu de quilles à Pinsaguel (31). Cette interdiction fait suite à une violente dispute pendant laquelle Jean Vidal a frappé Jean Asperge à coup de quilles.

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Mais on ne trouve pas de documents relatant des "escandales" liés au jeu de quilles uniquement aux AD31! Nous en avons trouvé un à La Cazotte, encore cours de déchiffrage. 

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2 septembre 1787 - élection de nouveaux consuls (tour de rôle)

Surprise au carrefour d'une recherche généalogique et des archives de La Cazotte! 

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Un descendant de François Maritan, des Combets, a une soeur d'ancêtre, Françoise de Maritan,  qui était la belle-soeur de mon ancêtre Françoise d'Arribat au début du XIXe siècle à Villefranche-de-Rouergue. 

Où l'on apprend des noms d'habitants de La Cazotte (et environs) suivants: 

- Laurens Birot,

- Pierre Jean Artis,

- Jean Landés,

- Jean Sèbe,

- Antoine Bertalays,

- Pierre Roustan,

- Jean Coustou,

- Joseph Vigroux,

- François Maritan (des Combets),

- Gabriel Rayssac (de Montegut),

- Louis Bessière (de Palieyre),

- François Arlès,

- Pierre Albouy (du Perayrol),

- Jean Guiraldenq,

- Pierre Jean Galtier fils (de Lensouze)

Roque Rouge

Maritan.tiff

les Combets

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